TOUTES LES ACTUALITÉS

En route, grâce à la Fondation Renault

23/02/2022

L’IMPRo a reçu deux simulateurs pour l’apprentissage de la conduite du scooter, de la voiturette ou d’une voiture classique, financés par un don de la Fondation Renault. Ce mécène, qui soutient des associations engagées en faveur de l’inclusion, de l’insertion et de la mobilité durable, finance également 10 permis scooter, 4 permis voiturette et 3 permis auto pour les jeunes de l’IMPro.  « L’objectif de la Fondation Renault, décrit Manuel Teixeira, Directeur de l’IMPro, est que ces jeunes puissent se déplacer plus facilement, pour pouvoir réaliser des stages et trouver un emploi dans un secteur géographique -le sud de l’Essonne- connaissant une pénurie de transports en commun. »

Cette aide en matériel et en formation vient compléter un plateau technique Mobilité, développé par l’IMPro depuis de nombreuses années. L’établissement possède en effet un simulateur 2 roues et une quinzaine de scooters, une voiturette sans permis (avec double commande pour un apprentissage en toute sécurité), des casques équipés en radio-guidage… Les jeunes, assistés par les éducateurs spécialisés, l’éducateur sportif et les enseignants formés à cet effet, s’entraînent sur un circuit interne. Puis, lorsqu’ils sont suffisamment sécurisés, ils suivent des cours en auto-école avant de passer l’examen en condition normale. Manuel Teixeira rappelle que le plateau technique de l’IMPro est mutualisé avec d’autres associations (la voiturette est ainsi régulièrement empruntée par une association de soutien à des femmes en voie d’autonomisation sociale) et que de nouveaux partenariats seront développés dans l’avenir.




Garantissons le droit au bien-être des enfants

29/11/2021

« Un enfant en bonne santé mentale, et donc en état de bien être, est un enfant dont l’intérêt supérieur est respecté », a énoncé Claire Hédon, Défenseure des droits, le 24 novembre , lors de la présentation de son rapport annuel consacré aux droits de l’enfant : « Santé mentale des enfants : le droit au bien-être ». Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance, assistait également à ces rencontres.

Une cinquantaine d’associations et de structures de l’enfance ayant participé à une consultation, dans le cadre de la préparation de ce rapport, ont été invités à une cérémonie de présentation au ministère de la santé. Alexis, Flavien et Ismaël, internes à l’IMPro de Vayres-sur-Essonne, accompagnés par leur éducatrice Perrine Marié, étaient présents à cette journée de cérémonie. Après avoir été conviés à déjeuner au ministère avec tous les jeunes et les professionnels de l’enfance réunis, ils ont assisté à une après-midi de conférences et rencontres thématiques.


 

Atelier radio et droits des jeunes
En mai dernier, Eric Delemar, Défenseur des enfants et adjoint de Claire Hédon, avait rendu visite aux jeunes de l’IMPro et participé à un atelier radio, mené depuis plusieurs années par l’association Maison de sagesse, partenaire de l’IMPro : « lors de cet atelier, les jeunes ont présenté chacun une musique, une chanson, qui leur fait du bien dans les moments difficiles, présente Line Abramatic, coordinatrice de Maison de sagesse, qui accompagnait également les jeunes à la cérémonie. C’est par ce biais que le thème de la santé mentale a été abordé. » Des Jeunes Ambassadeurs des Droits (Jade, jeune en service civique formé et encadré par le Défenseur des droits), sont venus également à l’IMPro parler de leurs droits avec les jeunes.
Cette consultation a permis au Défenseur des enfants d’émettre un certain nombre de recommandations : droit de vivre en famille, d’être entouré et aimé, de garder le lien avec sa famille, de s’exprimer et d’être entendu, d’être éduqué, d’être protégé contre toute discrimination et toute forme de violence…
Lien vers la consultation https://entendsmoi.defenseurdesdroits.fr/?page_id=241
Vous retrouverez dans le nouveau numéro de la revue Notre Engagement, à paraître en décembre, une interview complète d’Eric Delemar, Défenseur des enfants. 




Inclusion à l’IMPro

24/03/2021

Pour poursuivre les coopérations territoriales et développer une offre toujours mieux adaptée aux besoins des jeunes accompagnés, notamment par la mise en place de parcours gradués d’inclusion, 4 groupes de travail pluridisciplinaires explorent actuellement 4 thématiques : la formation, l’insertion professionnelle, la mobilité et les habiletés sociales. Des binômes formés à la conduite de projets animent ces différents groupes. Cette élaboration permettra, entre autres, d’affiner le diagnostic, de réfléchir à une inclusion inversée (en accueillant des jeunes de l’extérieur en formation) et d’aider les jeunes à devenir citoyens.




Soutenez la Fondation

16/12/2020

Les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire que nous vivons actuellement, vont durer et creuser les inégalités, aggraver les vulnérabilités et faire basculer dans la précarité des milliers de personnes, avec un impact important sur leur santé.

En soutenant l’un de nos projets, vous nous aiderez à créer les structures de demain, à améliorer encore les soins et l’accompagnement des personnes accueillies.




A côté de chaque famille et de chaque jeune

24/04/2020

Evaluation des situations, suivi à distance et à domicile et réouverture de l’internat, l’IMPro de Vayres-sur-Essonne a su se transformer et s’adapter à ce contexte exceptionnel, en répondant de façon graduée aux besoins de toutes les familles et des jeunes.

Dès le 13 mars, à l'annonce de la fermeture des écoles, Manuel Teixeira, directeur de l’IMPro, dans le cadre d’un CSE Extraordinaire, évoque la nécessité de mettre en place un Plan de Continuité d’Activité gradué, suivant 3 modalités d’accompagnement : un suivi téléphonique pour les familles les plus en confiance ; des visites à domicile pour d’autres demandant un lien plus renforcé ; et enfin, un retour à l’internat pour certaines situations pour lesquelles le confinement à domicile est trop complexe. En quelques jours, l’ensemble des professionnels réalisent un diagnostic exhaustif des situations en prenant contact et en rendant visite aux  familles (avec masques et gants). « Cette première semaine a permis également de définir et coordonner les actions à distance des enseignants, de la psychologue, de l’éducateur sportif, de la psychomotricienne et des éducateurs techniques, ajoute Manuel Teixeira. Nous avons évalué les capacités d’interaction des familles vis-à-vis du travail scolaire envoyé et des nouvelles technologies et les éducateurs spécialisés, lors de visites à domicile, en plus de l’évaluation éducative et de l’accompagnement dispensé, ont transmis des devoirs et supports d’apprentissages techniques pour certains jeunes mal outillés ou sans internet. »

« Educateurs spécialisés, psychologue, psychiatre, maintiennent un lien étroit avec les familles par téléphone, voire lors de visites à domicile. Un compte-rendu est effectué pour chaque appel et chaque visite. Les enseignants et les éducateurs techniques suivent les jeunes à distance. Ce qui a mobilisé les équipes,  avec une grande conscience professionnelle, a été de ne pas laisser les familles seules », Manuel Teixeira.

 

Réouverture de l’internat
Le 25 mars, l’internat rouvre avec 2 unités de vie et un hébergement 7 jours/7 pour des jeunes de l’IMPro puis pour répondre à des situations d’urgence signalées par l’Agence Régionale de Santé ou la MDPH. Chaque jeune dispose d’une chambre et une douche individuelle. Les premiers jeunes n’ayant pas eu accès aux tests, ils ont fait l’objet de mesures de distanciation/confinement pendant 14 jours (avec port de masques par les professionnels et les jeunes). Pour les admissions suivantes, un test est pratiqué et le confinement à l’IMPro est de rigueur dans l’attente du résultat, avec prise de température quotidienne.

 




50 ans, côté professionnels

13/11/2018

Les professionnels se sont beaucoup impliqués dans les longs préparatifs de la fête. Avec satisfaction.

Gwenaëlle Dehongher est éducatrice spécialisée à l’internat tout comme Isabelle Notarianni (référente de l'appartement l’Envol où vivent 3 jeunes en pré-autonomie), Annick Lavergne est éducatrice technique et s'occupe du restaurant pédagogique. Toutes 3 se sont investies dans les préparatifs et l'organisation des 50 ans. Le travail a commencé par la création d'un "pôle artistique", comité pluridisciplinaire composé d'une dizaine de professionnels volontaires qui ont soumis des idées à leurs collègues : " Nous avons rapidement trouvé notre fil conducteur, celui d'inscrire les ateliers dans le temps autour de villages historiques", détaille Isabelle. Les professionnels se sont ensuite répartis dans les 5 villages, de même que les jeunes : "Nous avons été assez vigilant au fait que cette répartition soit harmonieuse, précise Annick. Afin que l'on ne retrouve pas d'un côté les enfants les plus efficients et de l'autre ceux les plus en difficulté. De même que nous avons veillé à ce que certains duos ne se fassent pas. Personnalités et capacités ont été prises en compte." 

Le projet pédagogique de l'année

De chaque projet individuel d'accompagnement a été extrait un ou deux objectifs à travailler dans les ateliers préparatifs du jeudi et lors de la fête de juin : "Il s'agissait d'objectifs très précis et ciblés, commente Isabelle.La prise de parole en public, avoir un langage adapté, ne pas couper la parole et intervenir à bon escient, écouter l'autre le respecter, rester en place, mener une tache jusqu'à son terme, rester dans le groupe et l'accepter..."L'école était associée à ces intenses préparatifs :" ils travaillaient les mêmes objectifs, comme par exemple confiance en soi, poursuit Gwenaëlle. Cela a demandé à tous de la souplesse puisque nous bousculions notre organisation habituelle". L'éducatrice a apprécie le partage, notamment le fait de "voir les jeunes de l'internat dans un autre contexte, en journée, avec d'autres jeunes et d'autres professionnels, de rencontrer d'autres ados qui ne font pas partie de mon groupe de 12..."

Des professionnels soudés et une synergie commune

Annick souligne la cohésion de tous : "C'était agréable de constater que la séparation qui existe d'ordinaire entre éducateurs techniques, d'internat et l'école, avait complètement disparu. Nous n'avions pas l'habitude de travailler ensemble....de même que moi par exemple qui suis d'ordinaire avec de grands adolescents ait rencontré des plus jeunes, plus en difficulté cognitive et psychique." ; "Nous étions tous sur la même longueur d'onde, au même niveau, chacun s'entraidait jeunes comme professionnels et d'ailleurs, nous avions autant envie de nous amuser que les ados !", se souvient Gwenaëlle. Inspirée, Isabelle cite le philosophe Louis Lavelle : "Le plus grand bien que l'on puisse faire aux autres ce n'est pas de leur communiquer notre richesse mais c'est de leur révéler la leur."




50 ans, côté jeunes

07/11/2018

Le 30 juin dernier, jeunes et professionnels célébraient les 50 ans de l'IMPro devant 800 invités, après d'intenses préparatifs. Un vrai succès et beaucoup de plaisir et d'émotion pour tous. Souvenirs, côté jeunes.

"J'étais garde dans le village romain-gaulois, raconte Alexis, 14 ans. Je soufflais dans un 'truc' pour la reine. Pendant l'année, j'étais dans l'atelier de Pascal, j'ai fait de la poterie, des décors et fabriqué un poulet " ; « J'étais habillé avec une peau de bête et une perruque, j’ai beaucoup aimé préparer les saynètes », se souvient Aristote, 17 ans; "J'étais garde du corps dans le village des Années folles, j'étais habillé en costume, poursuit Junior, 21 ans. Pendant l'année, j'ai répété avec Jean-Michel, le metteur en scène qui est venu nous aider à préparer le spectacle."  "Je ne me souviens plus ce que je jouais...", s'intimide Hinda, 14 ans : "Mais si ! s'exclament ses camarades. Tu portais une belle robe noire avec des franges et un serre-tête comme dans les Années folles, tu étais super belle et tu es sortie du gâteau comme une surprise !"

 

Une préparation pendant toute l'année

La réussite de cette journée de fête tient à sa préparation, toute l'année, dans les ateliers animés par les éducateurs et soutenus par le personnel administratif. Florian, 17 ans, était tailleur de pierre dans le village Moyen-Âge, un rôle qui ne s'improvise pas : "Pendant l'année, je faisais une clef de voûte, que l'on a d'abord réalisée en béton cellulaire, assez facile à couper. Le jour de la fête, on en a fait une pour les parents et les enfants de plus de 12 ans, et un autre pour les plus petits en mousse pour éviter qu'ils se fassent mal." " Avec Alberto et Alexandre le prof, complète Julien, 17 ans, du même village, on a fait de gros décors, un pilori, des jeux, des gros blasons...Nous avons appris certaines façons de travailler : trouver le bon bois, la bonne matière pour que ça soit solide, utiliser des cales comme au Moyen-Âge..." " On ramassait du bois pour faire des tentes des yourtes des petites cabanes, on dessinait des animaux, on faisait de la fausse viande comme celle qu'on mangeait pendant la préhistoire", ajoute Ferdinand, 17 ans tandis que Cindy, 17 ans, a aimé jouer les saynètes en toge romaineet s'est employée pendant l'année à fabriquer des enclos pour y mettre des animaux. 

Une ambiance solidaire

Toumany, 18 ans, parrain mafieux d'un jour en costume pour les Années folles a aimé "que l'on se tire dessus de façon comique, comme dans un  cartoon", mais surtout, ce qu'il a retenu de cette journée, c'est son ambiance : "Nous avons appris à tous nous connaître. Ainsi, moi je suis copain avec Aristote mais pendant les 50 ans, j'ai appris à connaître Carla, Hinda....dont je n'étais pas proche avant mais avec lesquelles je suis devenue copain grâce à la fête" ; "Ca a duré toute la journée et on a fini dans la nuit noire et dans une super ambiance", se souvient, enthousiaste, Océane, 17 ans qui explique : "J'ai adoré danser  -pendant le bal moderne- et montrer les pas aux gens. J'avais le trac avant, j'en ai pleuré d'angoisse ! Mais c'était super d'aller jusqu'au bout." Ambassadeur des danses, Yoann, 18 ans du groupe Moyen-Age, a apprécié aussi cette fête, « après un travail assez répétitif mais nécessaire pendant toute l’année » : «C’était une journée parfaite et très remplie, nous étions tous ensemble, sans aucun problème entre nous».

 

C'est avec émotion que qu’Emilie, 16 ans, conclut : « Je devais chanter pendant le spectacle. Je me suis beaucoup entraînée, avant de dormir je fermais ma porte en cachette et j'allumais ma lampe pour répéter mon texte en enregistrant ma voix sur mon téléphone. Ma mère a pleuré de joie et m’a encouragée en me disant de pas m'inquiéter. Mes parents étaient fiers de moi, j'ai adoré faire la fête… »




L'IMPro prépare ses 50 ans

27/03/2018

Le 30 juin, l’IMPro de Vayres-sur-Essonne célébrera ses 50 ans. La fête se prépare, soutenue par un projet pédagogique, éducatif et professionnel.

L’art et la culture faisant partie de l’établissement, le spectacle a été choisi comme outil de médiation. Cinq villages thématiques se montent dans l’enceinte de l’institut et à Vayres, adossé à l’église du village. Les quatre premiers sont historiques (la Préhistoire, les Romains-Gaulois, le Moyen Âge, les années folles), les jeunes y joueront à heure fixe une saynète et y animeront des ateliers (un four à pain chez les Gaulois, des broderies au Moyen Âge…). Le 5e village retrace la rétrospective de l’établissement et éclaire sur ses missions et ses valeurs. Dans cet espace, des jeunes « médiateurs culturels » formés pour l’occasion par des professionnels du Fonds Départemental d’Art Contemporain et de l’IMPro, présenteront deux installations contemporaines.

L’équipe a décidé de se donner les moyens de la préparation de cet anniversaire, en y consacrant une journée par semaine tout au long de l’année scolaire.Pour chacun des 85 jeunes, l’équipe a défini un « objectif commun partagé » dans les domaines éducatif, thérapeutique, professionnel et scolaire avec pour idée d’utiliser les activités scéniques (théâtre, danse, musique, décors…) comme moyen d’apprentissage.

 




Bienvenue aux familles samedi 26 novembre pour la matinée "Portes ouvertes"

23/11/2016

 

6ème matinée "Portes Ouvertes" de l'année, à destination des familles des jeunes de l'IMPro, ce samedi 26 novembre de 9 h à 14h.
Au programme : rencontre avec les équipes éducatives de l'internat afin d'échanger sur les nouvelles actualités de fonctionnement de l'établissement  et  sur la prise en charge de leur enfant au sein du groupe d'internat.